Consultance pour formation Analyses de barrières au Burkina Faso et Mali

Introduction

Ces termes de référence visent à encadrer les conditions de recrutement et la consistance de la mission d’un(e) consultant (e) en vue de contribuer à la formation de staff et à la réalisation d’études barrière Au Mali et au Burkina Faso. Ceci aidera a aiguiller les activités de 02 projets de NRC financés par l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID) à travers son Bureau d’aide humanitaire (BHA). La consultance porte sur le renforcement des capacités du personnel de NRC dans les deux pays sur l’analyse barrière suivi d’une réalisation d’études barrières proprement dite. Une option pour support des équipes terrain à distance à moyen terme est possible. Le processus de recrutement du/de la consultant (e) international (e) se fera en collaboration avec le Bureau régional de Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC) Dakar au Sénégal.

1. Contexte

Le Conseil Norvégien pour les réfugiés (NRC) est une organisation internationale non gouvernementale de droit Norvégien créée en 1946 et dont l’accord-cadre avec les gouvernements Burkinabé et Malien ont été signé pour œuvrer à la protection des droits des personnes déplacées et vulnérables affectées par les déplacements des populations occasionnés par les crises humanitaires. Par le biais des programmes multisectoriels, NRC fournit de l’assistance pour répondre aux besoins humanitaires immédiats afin de sauver des vies des personnes déplacées et de contribuer à trouver des solutions durables.

Malgré les multiples projets d’eau, hygiène et assainissement (WaSH) mis en œuvre par les acteurs humanitaires pour améliorer les conditions de vie des populations en général et des personnes vulnérables affectées par les chocs humanitaires en particulier, de nombreux sites de déplacés et communautés d’accueils dans les 2 pays sont dépourvus d’un accès à de l’eau potable et à des installations sanitaires et d’hygiène de qualité et durable et l’adoption des bonnes pratiques d’hygiène est très loin d’être une réalité.

Selon les résultats d’une évaluation multisectorielle et d’une revue après action (AAR) réalisée par NRC Mali en 2022 2023, le paiement des services d’eau par les bénéficiaires est soit inexistant dans la plupart des cas ou insuffisant dans d’autres cas, ce qui contribue directement aux pannes répétitives constatées et au retard/manque de réparation des points d’eau. D’autre part, la gestion de l’hygiène menstruelle au niveau du Mali reste un sujet tabou et difficile à maitriser dont la mise en œuvre nécessite une compréhension profonde de différents aspects. Cependant, les mécanismes et processus de la gouvernance communautaire et institutionnelle du secteur de l’eau et de l’assainissement reste un défi complexe et qui mérite une attention particulière et stratégique. Au Burkina Faso, les comités de gestion des points d’eau sont difficiles à pérenniser et les latrines construites ne sont pas toujours utilisées.

2. Justification

La gouvernance dans le secteur de l’eau, l’assainissement et les bonnes pratiques d’hygiène dans le contexte des projets humanitaires et de résilience reste un réel défi pour les acteurs humanitaires dans les 2 pays. Cette problématique opérationnelle, structurelle et conjoncturelle ne facilite pas à garantir la gestion autonome et pérenne des infrastructures et l’adoption des bonnes pratiques d’hygiène. Un réel besoin de comprendre de façon approfondi les facteurs à la base de ces contraintes ainsi qu’identifier les personnes et acteurs clés qui pourraient nous aider s’impose. Néanmoins, nos équipes terrain ne sont pas former à la méthode d’analyse des barrières et des facilitants.

Le présent terme de référence, définit les objectifs, la portée ou la consistance des prestations du/de la consultant(e) ainsi que les démarches méthodologiques, et les résultats attendus de la prestation. afin d’assurer une démarche structurée et méthodologique pour identifier les barrières en termes de lacunes ou goulots opérationnels et formuler des stratégies visant à optimiser l’efficacité des structures communautaires dans la gestion des infrastructures afin de favoriser les bonnes pratiques de la gestion autonome et pérennité des infrastructures d’eau et d’assainissement et améliorer les bonnes pratiques d’hygiène.

Dans le contexte actuel de l’urgence humanitaire, la gouvernance communautaire de la gestion communautaire des latrines et des points d’eau dans toutes les zones ciblées par les 2 projets BHA présente des réels défis en termes de fonctionnalité. Les problèmes récurrents rencontrés sont communs tels que le manque d’entretien et de maintenance des ouvrages, l’inadéquation des ressources financières par manque de recouvrement de fonds, la faible implication communautaire, la faible implication des communes, la mauvaise utilisation des latrines et des points d’eau, la non fonctionnalité des Associations des Usagers de l’Eau (AUE), la non application du Document cadre de gestion du service public de l’eau potable en milieu rural au Burkina Faso et en fin l’incapacité de l’ONEA à couvrir les demandes en eau dans les zones urbaines dans son ressort territoriale . La pertinence de cette étude est d’identifier les barrières spécifiques et les leviers d’action ainsi que les personnes influentes pour faire changer les choses.

Il est attendu que les équipes, une fois formées pourront répliquer la méthodologie à d’autres barrières.

Le consultant devra se rendre dans les 2 pays afin de former les équipes séparément. Pour des raisons d’économie de coûts sur les frais de transport, les 2 visites se feront dans la foulée. La même méthodologie sera appliquée dans les 2 pays.

3. Objectifs

Objective général : Les équipes WASH sur le terrain, au Mali et au Burkina Faso sont formés et autonome sur la réalisation d’études de barrière et sont capable d’analyser les résultats, en tirer des conclusions et adapter leur stratégie opérationnelle.Il est attendu que les équipes, une fois formées, pourront répliquer la méthodologie à d’autres barrières.

Le consultant devra se rendre dans les 2 pays afin de former les équipes séparément. Pour des raisons d’économie de coûts sur les frais de transport, les 2 visites se feront dans la foulée. La même méthodologie sera appliquée dans les 2 pays.

Les objectifs spécifiques :

1. Pour chaque pays, formerles équipes terrain à l’utilisation de l’outil d’analyse des barrières. Les formations seront à la fois théoriques et pratiques.
2. Pour chaque pays, réaliser 2 analyses de barrière avec les équipes sur le terrain (Conception de questionnaires, collectes des données)
3. Pour chaque pays, organiser un workshop permettant d’analyser les résultats et identifier des recommandations et orientations stratégiques tout en remettant en cause les méthodologies et outils actuellement utilisés. Le tout sera consolidé dans un rapport.
4. Assurer une « hotline » à distance afin d’apporter un support à la demande, si besoin.

4. Thèmes à aborder et questions de l’étude

L’étude abordera les thèmes différents suivant le pays tel que détaillé dans le tableau ci-dessous

Burkina Faso

1. Gestion pérenne des ouvrages d’eau et d’assainissement
2. L’utilisation des latrines et stopper la défécation à l’air libre

Mali

1. Paiement pour les services d’approvisionnement d’eau potable
2. Gestion de l’hygiène menstruelle

Et plus spécifiquement, la consultance portera sur la conduite d’une étude formative visant à identifier les déterminant le groupes influenceurs et autres facteurs qui influencent les comportements cibles, aussi bien les barrières que les facteurs qui favorisent ces comportements. La consultance permettra notamment d’aider nos staffs à répondre aux questions suivantes :

1. Les méthodes de sensibilisation actuelles sont-elles adaptées ? Quelles sont les bonnes pratiques? Quelles modifications ou formations sont nécessaires pour améliorer les compétences et méthodologies de changement de comportement des équipes ?

2. Quel sont les obstacles actuels (barrières physiques, sociales, religieuses, économiques et culturelles (ex. : coût, normes sociales, infrastructure insuffisante) qui entravent l’adoption de comportements clés en matière d’hygiène, d’assainissement et d’eau potable ? Ces obstacles ou besoins sont-ils différents pour les hommes, femmes, filles/adolescentes, garçons, autorités et les groupes vulnérables, et dans quelles mesures ?

3. Quels sont les facteurs, motivations, influenceurs ou éléments positifs qui facilitent la mise en pratique ? Dans quelle mesure les perceptions des hommes, femmes, filles, garçons, autorités et groupes vulnérables ont des aspects qui facilitent les comportements ? Quelles sont les suggestions d’amélioration ou solutions proposées par les usagers ?

4. Comment utiliser les résultats de l’étude pour les transformer en activités concrètes qui vont renforcer les leviers/aspects positifs, et réduire les obstacles qui entravent la pratique ? Y-a-t-il des populations/groupes qui nécessitent une attention spéciale ou des modalités différentes lors des activités visant à faire changer un comportement ? (e.g. femmes/hommes, personnes avec un handicap, jeunes enfants, adolescentes, groupes ethniques, etc.)

   5. Portée de l’Étude

L’étude se fera dans un premier temps au Burkina Faso et par la suite au Mali et les zones concernées sont les suivantes :

Pour le Burkina Faso :

• La formation aura lieu à Fada à l’Est qui est accessible sur le plan sécuritaire et la zone précise de la collecte des données sera définie définitivement en temps opportun en tenant compte des restrictions sécuritaires.
• Groupes cibles : Personnes déplacées, communautés d’accueil, comités de gestion des infrastructures d’eau et d’assainissement, acteurs WaSH et autorités locales (DREA/DPEA, Mairies, ONEA, etc.) ;
• 12 staffs participeront à la formation pour le BF.

Pour le Mali :

Le projet visé par l’étude est mis en œuvre dans la région de Gao au Nord du pays. Le lieu pressenti pour la formation et l’étude barrière est Bamako mais cela pourrait changer et tenir l’activité à Gao.

Si la formation se tient à Bamako

• Formation : 5 membres du personnel
  • Analyse barrière dans des villages/quartiers environnant Bamako

Si la formation se tient à Gao

• Formation : 5 membres du personnel
  • Analyse barrière dans des dans zone d’intervention du projet dans la ville de Gao
  • Inclure deux jours de voyage (1 aller et 1 retour) de/à Bamako

6. Démarches méthodologiques

La consultance se déroulera en cinq phases : (1) Phase préparatoire ; (2) Phase de renforcement des capacités des staffs sur les bases théoriques de la recherche formative (3) Recherche formative pratique ; (4) Rapportage et développement des outils ; (5) Appui à distance

6.1 Phase préparatoire

Dès la signature du contrat avec le/la consultant (e), cette phase consistera essentiellement à développer les outils et l’approche méthodologique. Trois livrables sont attendus :

• Les TdRs détaillant la démarche que le/la consultant (e) va suivre pour atteindre les objectifs et les résultats
  • Module de formation en langue française
  • Les outils de collecte et d’analyse des données

Tous ces livrables seront présentés aux personnes concernées et subiront une des révisions éventuelles avant leur validation et passer à l’étape suivante.

Cette phase préparatoire se fera au domicile du consultant par suite d’une réunion préalable avec les deux pays concernés.

6.2 Phase de renforcement des capacités des staffs sur les théories de la recherche formative

La formation sur les théories de recherche formative se tiendront successivement au Burkina Faso et au Mali à l’endroit du personnel de deux organisations et dans des lieux susmentionnés. Le/la consultant(e) pourra combiner différentes approches permettant aux participants d’assimiler au maximum les théories qui sous-tendent la recherche formative. La formation pourrait utiliser par exemple : les exposés/présentations, des exercices pratiques, des vidéos, etc. A la fin de cette formation le personnel doit maitriser ce qui suit :

• Comment formuler les questions de la recherche formative
• Identifier les déterminants et une évaluation pratiquants/non pratiquants
• Conception des outils de collecte des données, collecte de données et leur analyse
• Concevoir un cadre des changements de comportement
• Suivi de la stratégie de changement des comportements
• Etc.

La formation théorique devra s’appuyer sur la première analyse de barrière qui sera réalisée. Il est attendu qu’a l’issus des sessions théoriques, tous les outils et méthodologie seront en place pour réaliser la formation de collecte données sur le terrain. A l’issu de l’atelier de formation, un exercice de simulation pratique sur une barrière sera piloté par le consultant pour permettre à l’équipe du projet de mieux s’approprier les outils mis en place. A revoir par le consultant, mais il est anticipé que la théorie pourrait durer cinq jours et 3 jours pour la collecte des données sur le terrain.

Cette phase se fera à Bamako pour le Mali et à Ouagadougou pour le Burkina Faso.

6.3 Réalisation d’une 2eme analyse de barrière

Afin de renforcer les acquis, une deuxième analyse de barrière sera faite sur le 2ème comportement. Néanmoins, les outils ainsi que l’organisation et la collecte des informations seront faites par les apprenants sous la supervision du consultant. Ainsi, les participants à la formation auront l’opportunité de pratiquer les théories apprises sous le guide du/de la consultant(e). Elle comportera les étapes suivantes

• Design des questionnaires pour « Doer » et « Non-Doer)
• Collecte des données sur terrain (environ 2 jours) : enquêtes de terrain, entretiens semi-structurés avec les membres des comités de gestion, discussions de groupe avec les communautés et acteurs locaux, discussion avec les services de l’état en charge de la WASH et observations directes sur site. Le/la consultant (e) devra aussi exploiter les données secondaires à travers une revue documentaire de la littérature existante et des études de cas similaires pour dégager les meilleures pratiques
• Cette phase se fera à Bamako pour le Mali et soit à Bamako ou à Gao pour le Burkina Faso. Le choix de la localisation au Burkina Faso se fera suite à une analyse du contexte sécuritaire.

6.4 Analyse des données : à cet effet, un atelier de 2 jours sur l’analyse des données récoltées sur le terrain sera organisé pour permettre aux staffs d’analyser les résultats et proposer des recommandations méthodologiques et outils afin de proposer une stratégie de réponse optimum pour avoir un maximum d’impact. Cette phase se fera à Bamako pour le Mali et soit à Bamako ou à Fada pour le Burkina Faso. Le choix de la localisation au Burkina Faso se fera suite à une analyse du contexte sécuritaire au moment de la visite.

6.5 Rapportage

Cette activité a pour but d’apprendre aux participants à synthétiser les données obtenues et produire un rapport cohérent avec les recommandations et un cadre de réponse clair. Le/la consultant (e) devra développer un canevas de rapportage qu’il/elle présentera aux participants et va les guider à produire un rapport de qualité.

• Cette phase se fera à Bamako pour le Mali et soit à Bamako ou à Fada pour le Burkina Faso. Le choix de la localisation au Burkina Faso se fera suite à une analyse du contexte sécuritaire.

6.6 Appui à distance

Selon les besoins exprimés par tel ou tel pays, le/la consultant(e) peut etre appelé (e) à apporter un appui à distance pendant la mise en œuvre sur terrain d’autres études de barrière e. Dans ce cas particulier un contact se fera en bilatéral entre ce pays et le/la consultant(e) pour affiner les modalités de collaboration.

Cette ‘hotline » sera opérationnelle pendant toute la période d’éligibilité des financements BHA. A savoir jusqu’en septembre 2026 pour le Mali et jusqu’en aout 2025 pour le Burkina Faso. Dans le cas d’un amendement avec le bailleur repoussant la fin du contrat, la période d’éligibilité pourra être étendue.

7. Fonctions et Responsabilités de NRC

Les fonctions de NRC pour cette prestation de formation de son personnel incluent l’hébergement en Guest House si disponible ou à l’hôtel à l’intérieur de chaque pays, la fourniture des documents nécessaires à l’obtention des visas, l’organisation des déplacements à l’intérieur du pays, l’aide aux ateliers, etc. NRC s’engage à couvrir entièrement les frais afférant à l’organisation de l’atelier (location de salle, restauration c’est-à-dire pause-café et déjeuné ainsi que la fourniture des supports de l’atelier). Toutefois, les frais de transports internationaux, assurances, visas, frais de bouche etc. sont à la charge du consultant.

8. Livrables

• Termes de référence de l’activité
• Module de formation en langue française avec tous les outils de l’étude : fiche de collecte des données, masque de saisie et d’analyse, etc.
• Un renforcement des capacités des membres clés du personnel de NRC impliqués dans la mise en œuvre des projets WASH
• Une recherche formative sur les barrières touchant les thèmes identifiés
• Une analyse des données et un cadre de changements des comportements avec les stratégies claires de mise en œuvre
• Cartographie et priorisation des barrières : Représentation visuelle des obstacles identifiés, avec les points critiques et les zones nécessitant une attention particulière
• Un rapport d’étude barrière qui ressort clairement les recommandations ou points concrètes des axes d’amélioration ;
• Une note d’orientation succincte sur comment l’équipe WaSH NRC pourrait conduire l’étude barrière de façon pratique ;
• Plan de renforcement des capacités : Propositions pour former et renforcer les compétences des structures de gestion et favoriser l’autonomisation communautaire ;
• Guide de pérennisation : Identification de stratégies de long terme pour la gestion durable des infrastructures d’eau et d’assainissement.
• Un rapport global de la consultance

9. Profil du Consultant en charge de l’étude

Cette consultance est ouverte à la fois l’international et à l’intérieur du Mali et du Burkina Faso les postulants doivent avoir les qualifications nécessaires pour les chercheurs et consultants impliqués, avec une expertise en WASH, développement communautaire, sociologie de développement et analyse statistique et sociaux économiques des bases données. Le candidat devra démontrer une expérience similaire réalisée avec succès er ceci avec des organisations humanitaires de renom.

Le/la consultant(e) devra :

• Formation en santé publique, ou sciences sociales/domaine psychosocial, autre discipline pertinente
• Disposer d’une expertise en WASH, développement communautaire, analyse sociologique, et traitement statistique, Génie rurale, Génie sanitaire et environnement et d’autres secteurs connexes ;
• Présenter une expérience d’au moins deux (2) marchés similaires, dont au moins une en tant que Consultant principal
• Expérience significative dans la coordination, la conception, la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation de programmes ; Bonnes capacités de communication et expérience de l’animation d’ateliers ;
• Présenter une expérience avérée dans le domaine des études barrière ;
• Capacité à rédiger des rapports clairs et utiles (il peut être demandé de fournir des exemples de travaux antérieurs)
• Capacité à gérer le temps et les ressources disponibles et à travailler dans des délais serrés Compréhension du contexte social, économique et religieux au Mali et au Burkina Faso serait un atout supplémentaire.

10. Calendrier

La durée totale de la consultance dépendra du budget. Il sera de la responsabilité du/de la consultant(e) de réaménager les activités et faire un planning cohérent lui permettant d’atteindre les objectifs visés pendant cette période spécifiée. Les jours de consultance n’incluent pas les jours de voyage, les jours prestés avant la validation de la phase préliminaires ni les jour des week-ends s’il y en a. Il est anticipé que la consultance débute en mi-février 2025 et commencera au Burkina Faso dans la foulée. La hotline dépendra de la durée d’éligibilité des projets qui financent cette prestation.

11. Conditions et modalités de soumission de l’offre ainsi que les critères d’évaluation

Les conditions de ces termes de référence guideront l’étude en assurant la clarté des objectifs, une méthodologie rigoureuse, et des recommandations pratiques pour les structures de gestion communautaires.

Les offres seront soumises en français.

Le consultant soumettra dans une offre technique (éléments de compréhension des Tdr, méthodologie de mise en œuvre…) ainsi qu’un chronogramme des activités.

A. Plan de l’Offre technique à soumettre :

1. Être en règle vis-à-vis de l’administration (fournir les documents administratifs nécessaires) ;

2. Lettre de soumission signée par le représentant légal et cachetée ;

3. La déclaration d’intégrité signée par le représentant légal et cachetée (cf. annexe) ;

4. Expérience du consultant (CV, copie certifiée du dernier diplôme acquis, attestation de bonne fin, certificats de travail, références bibliographiques…) ;

5. Description de l’approche, méthodologie : compréhension des objectifs de la mission et des TdR, approche technique et méthodologie adoptée (échantillonnage, outils d’animation…) ;

6. Programme de travail : réalisation des principales activités/tâches de la mission, contenu et durée, calendrier de la mission.

7. Les contacts d’un moins 2 références d’organisation internationales de renom pour des prestations similaires

   B. Offre financière

Une offre financière sera jointe à la demande, intégrant l’ensemble des couts liés à la mission (honoraires, déplacements, couts d’organisation d’ateliers ou rencontres, fournitures, frais de communication…).

C. Les critères d’évaluation des offres

• Offre technique répondant aux attentes de l’étude : compréhension des objectifs, une méthodologie claire, un calendrier de mise en œuvre, des propositions d’améliorations qui ne figurent pas dans ce document des TdRs, etc. (30%)
• Profil du/de la consultant(e) : CV, qualification, certificats de formation, etc.(20%)
• Références pour au moins 2 études similaires (20%)
• Offre financière compétitive, claire et réaliste (30%)